Alors que la plupart des ingrédients Yarrah sont achetés en Europe occidentale, le bœuf provient de ranchs en Uruguay (Amérique du Sud) : un choix surprenant, mais pas illogique, car en Europe, il y a encore très peu de bœuf bio disponible. Mais cette rareté n'est pas la seule raison. Jolanda Huizing précise : «En Europe, les animaux ne mangent pas que de l'herbe. Ils consomment aussi des graines, notamment de soja. Ainsi l'alimentation bovine est très consommatrice d'eau. La recherche montre que la production d’un kilo de viande de bœuf exige environ 15.000 litres d'eau. A l’inverse, en Uruguay, le pays dispose de beaucoup de prairies, 75% de la superficie totale : le bétail vit uniquement d'herbe et la viande est plus riche en acides gras oméga-3. De plus, comme il a beaucoup plus d'espace, le risque d'épidémies est beaucoup plus faible qu’en Europe où le nombre d’animaux par hectare est plus important. Naturellement, nous n’achetons en Uruguay que des bas morceaux pour nos aliments pour animaux de compagnie. »
Poisson pêché de manière durable plutôt que bio
Il y a quelque temps, Yarrah a délibérément opté pour du poisson issu de pêche durable, c'est-à-dire sauvage, pêché dans la mer et certifié MSC (Marine Stewardship Council). Ainsi, on est sûr que les techniques de pêche préservent la faune et la flore marines et que le volume de poisson est maintenu. "Après une évaluation approfondie, les règles de la pisciculture bio s’avèrent incompatibles avec notre vision. Nous voulons vendre des aliments qui soient le plus possible durables et respectueux de l’animal. » explique Jolanda Huizing. «Nos recherches ont montré que le poisson bio est nourri avec des poissons non-pêchés durablement. Il faut environ 3 kg de poisson pour produire 1 kg de poisson bio. En outre, le concept de pêche durable est beaucoup plus naturel. Par ex, le saumon que nous utilisons ne vient pas de fermes où il vit dans un habitat fermé et est forcé de nager au milieu d’un banc de poissons, ce qui est tout à fait artificiel pour lui. " confie Arthur Hartman.